Post Views: 1 113
Parution en janvier 2022, aux éditions Mü de « Retour à Malataverne », où Pierre Léauté, enseignant et écrivain, redonne vie aux personnages du roman de Bernard Clavel « Malataverne ». Paru en 1960, vendu à des millions d’exemplaires et adapté à la télévision en 1971.
« Je devais avoir six ou sept ans quand trois garçons, tous de « bonne famille », ont commis un crime dans une ferme située au-dessus de Lons-le-Saunier. Un ami de mon père, juré au procès, venait chaque soir « manger la soupe » en même temps qu’il parlait du procès de ces garçons que rien ne destinait au meurtre. Ce sont des moments qui m’ont profondément marqué car je découvrais, à travers le propos des adultes, que les assassins se recrutent souvent parmi les braves gens, qu’au-delà des assassins « absolus », il y a souvent les victimes de défauts d’éducation, des manques sociaux. » (Bernard Clavel)
Bernard Clavel dédie Malataverne à ses 3 fils adolescents : Rolland, Gérard et Yves. L’action du roman se déroule à la fin des années cinquante, à Malataverne, petit village des Monts du Lyonnais, à quelques sabotées du Perchoir, la modeste maison de vacances qu’il a achetée quelques mois plus tôt, à Saint-Genis-l’Argentière.
Bernard Clavel écrit le premier chapitre de Malataverne le 19 janvier 1960 et termine son « premier jet » un mois après, le 23 février. Il réécrit l’ensemble dans le mois qui suit, relit et envoie son manuscrit à son éditeur, Jacques Peuchmaurd, aux éditons Robert Laffont, le 7 mai de la même année. En même temps, il travaille, de nuit, au Progrès de Lyon, écrit des textes, anime des émissions pour la RTF Lyon.
Malataverne se termine au moment où Robert, jeune assassin « malgré lui », est arrêté. Pourquoi Bernard Clavel n’a-t-il pas écrit le procès de Robert ?
« Mon roman s’arrête là parce qu’il est normal qu’il cesse en cet endroit justement. Ce qui se passe ensuite n’est plus du ressort du romancier, mais de celui de la société. D’ailleurs les enseignants l’ont bien compris qui, dans bien des cas, ont demandé à leurs élèves d’instruire l’affaire et de monter le procès. L’occasion, pour ces adolescents, de prendre contact avec des magistrats, des gendarmes, des avocats ; d’échanger avec leurs parents avec qui le fossé paraît souvent impossible à franchir. D’un côté des adultes qui désespèrent de comprendre leurs enfants, de l’autre des jeunes qui ont l’impression de hurler dans le désert. » (Bernard Clavel)
Bonjour,
Je serais très heureuse de revoir ce film, la fin a été tournée dans le hameau de Vaux sous Bornay commune de Macornay avec des gens du cru…mais après de multiples recherches, celles-ci sont restées vaines.
Bien cordialement
Je n’ai pas lu « Le retour à Malataverne
Je cours chez Mollat dès demain